Dans le domaine de la santé mentale, divers professionnels interviennent auprès des patients. Il est important de bien les distinguer afin de s’orienter vers le bon intervenant.
– Le psychologue :
Après cinq années d’études en psychologie, aboutissant à un Master II ou un DESS, le psychologue se spécialise dans des domaines variés tels que la clinique, le social, le travail, la neuropsychologie, ou encore le développement de l’enfant. Bien qu’il puisse diagnostiquer des troubles, il n’est pas médecin et ne peut pas prescrire de médicaments. Il peut cependant émettre des attestations de présence et de recensement des symptômes, importantes notamment dans la reconnaissance du statut de victime. Les psychologues peuvent se spécialiser dans différents domaines comme la victimologie, la gérontologie, la suicidologie, ou encore l’addictologie.
– Le psychiatre :
Après dix années d’études en médecine et l’obtention d’un diplôme d’études spécialisées en psychiatrie, le psychiatre est habilité à prescrire des ordonnances à ses patients. Comme le psychologue, il peut se spécialiser dans divers publics et pathologies.
En cas de suivi pour un mineur, il est recommandé de consulter un pédopsychiatre.
– Le psychothérapeute :
Ce professionnel peut être soit psychologue, soit psychiatre. Il assure le suivi thérapeutique du patient et doit donc avoir reçu une formation adéquate. Les psychologues cliniciens sont automatiquement habilités à cette pratique, tandis que les autres psychologues et psychiatres doivent valider une formation complémentaire.
- Ces titres sont réglementés par l’État et impliquent des formations et des diplômes spécifiques. Bien que d’autres praticiens offrent des services similaires, leurs titres non protégés ne permettent pas un remboursement et leurs pratiques ne sont pas contrôlées ni encadrées.
– Le psychanalyste :
Il n’existe pas de titre réglementé pour cette profession. Bien que des instituts de formation et des regroupements de professionnels visent à garantir une certaine éthique, ils ne sont pas obligatoires. On peut trouver des psychiatres-psychanalystes ou des psychologues-psychanalystes. Le titre « Psychanalyste », n’étant pas reconnu par l’état, ne permet pas d’assurer la qualité du service proposé. Il est donc conseillé de s’assuré que le praticien est également psychologue ou psychiatre.
2. Les honoraires :
Les consultations chez un psychologue en libéral ne sont généralement pas remboursées. Certaines mutuelles peuvent également couvrir une partie des frais. En milieu public (hôpitaux, CMP, CRP, CUMP, etc.), les consultations avec un psychologue sont gratuites.
Les consultations chez un psychiatre sont remboursées si celui-ci est conventionné en secteur 1 par la sécurité sociale. En cas de conventionnement en secteur 2, un dépassement d’honoraires peut être appliqué, sous certaines conditions.
3. Les obligations des praticiens :
Qu’il s’agisse d’un psychologue, d’un psychiatre ou d’un psychothérapeute, certains principes et codes de déontologie doivent être respectés :
– Le psychologue doit se conformer au code de déontologie des psychologues, garantissant les droits et la sécurité des patients. Ce code comprend six principes généraux, dont le respect des droits fondamentaux de la personne, la confidentialité, l’intégrité et la probité.
– Le psychiatre, en tant que médecin, est tenu de respecter le serment d’Hippocrate et est soumis au conseil national de l’ordre des médecins. Dans le cadre d’un suivi psychothérapeutique, il doit également se conformer au code de déontologie des psychologues.
Il n’est pas obligatoire de poursuivre la consultation avec un praticien si celui-ci ne convient pas. Pour un suivi efficace, il est essentiel de se sentir à l’aise et en confiance avec son spécialiste.eci est votre premier article. Modifiez-le ou supprimez-le, puis commencez à écrire !